Hier, c'était mARTdi ! - Ieri era mARTEdì! : L'Aphrodite de Milo

Hier, c'était mARTdi !

Sonia Aloi nous propose chaque semaine un article consacré à l'art. Parallèlement au métier de dessinatrice, elle enseigne l'art et l'image dans les collèges et lycées. Aujourd'hui, elle évoque l'Aphrodite de Milo.

L'Aphrodite de Milo a été découverte par un fermier en 1820 sur l'île grecque de Milos sans bras et est actuellement conservée au musée du Louvre à Paris. Elle appartient au IIe siècle avant J.-C., au milieu de l'ère hellénistique, une période caractérisée par la diffusion de la civilisation grecque dans toute la Méditerranée, fusionnant également avec la culture orientale. On ne connaît pas précisément l'épisode mythologique dans lequel Vénus est représentée et on pense que ce pourrait être le moment où elle remet la pomme d'or à Paris, en raison de quelques fragments d'avant-bras et d'une main portant une pomme trouvés près de la statue elle-même. 
La déesse se tient sinueusement et la pose, bien que calme et solide, exprime une vitalité intense grâce au beau corps nu parfaitement tourné et débordant du tissu. Sa figure est une icône et un symbole de la beauté féminine grâce aussi à la promotion culturelle faite par l'État français au cours du XIXe siècle.
Dans les premières heures de sa découverte, seules quatre personnes dans le monde en sont conscientes, mais aucune d'entre elles n'a les outils nécessaires pour la comprendre et l'évaluer. Cependant, dès que l'œuvre est déterrée, elle déclenche une série d'événements ; après des milliers d'années, elle libère une puissante énergie, la même énergie qui aujourd'hui attire et capte ses millions de visiteurs.
Un jeune officier français, Olivier Vourtier, vient d'arriver sur l'île de Milos où les fouilles archéologiques donnent d'énormes résultats depuis des années et il commence personnellement à mener quelques opérations de fouilles jusqu'à ce qu'il rencontre le fermier qui prétend avoir trouvé "quelque chose" : le buste en marbre cassé d'Aphrodite. Lorsque Voutier et ses marins ont remonté la statue, ils ont été tellement fascinés par celle-ci qu'ils ont abandonné toutes les autres fouilles en cours.
La rumeur de la découverte de la déesse se répand rapidement sur l'île et les Français risquent de devoir affronter les autorités ottomanes hostiles qui gouvernent l'île, à savoir les riches, les propriétaires terriens et le prêtre orthodoxe qui représentait la loi dans un pays sans véritable autorité centrale.
Voutier partit résigné car il ne pouvait pas emporter la statue en raison de sa taille généreuse par rapport à la taille modeste de son propre bateau déjà chargé d'hommes et de provisions (et incapable de l'acheter au prix proposé par le paysan grec).
Au bout d'un mois, un ambitieux amiral et explorateur, Jules Dumont d'Urville, arrive sur l'île de Milos. Il voit la statue de Vénus et en tombe amoureux, mais,sachant qu'il ne peut pas l'acheter, il demande l'aide de l'ambassadeur de France, le convainquant d'acheter et de donner la statue au roi Louis XVIII afin de l'apaiser sagement. Mais lorsqu'ils retournent sur l'île, ils découvrent que Vénus est prête à s'embarquer pour la Russie. D'Urville utilisera tous les moyens possibles et imaginables - y compris la force - pour bloquer l'accord en déployant des hommes armés dans le port. Les Russes préfèrent ne pas s'en mêler et renoncer à la statue, qui est finalement achetée par le consul de France à Constantinople pour 750 francs plus un tiers à titre de dédommagement.
En février 1821, la Vénus arrive à Paris et le roi, alors très malade, la donne immédiatement au musée du Louvre.
On trouve une référence à la Vénus de Milo dans le film The Dreamers de Bernardo Bertolucci dans lequel une merveilleuse Eva Green apparaît dans sa chambre avec de longs gants noirs sur un fond sombre qui, par un effet d'optique, semblent effacer ses bras.

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mARTEdì di Sonia Aloi

Sonia Aloi ci offre un articolo dedicato all'arte ogni settimana. Oltre alla professione di designer, insegna arte e immagine nelle scuole medie e superiori.

L’Afrodite di Milo viene scoperta da un contadino nel 1820 nell’isola greca di Milo priva delle braccia e attualmente conservata nel Museo del Louvre di Parigi. Appartiene al II secolo a.C. in piena era ellenistica, periodo caratterizzato dalla diffusione della civiltà greca in tutto il Mediterraneo fondendosi anche con la cultura orientale. Non si conosce con precisione l’episodio mitologico in cui la Venere è rappresentata si ritiene possa essere il momento in cui porge il pomo dorato a Paride per via di alcuni frammenti di avambraccio e di una mano recante una mela ritrovati vicino alla statua stessa. 
La dea si erge sinuosa e la posa sebbene calma e solida esprime un’intensa vitalità grazie anche al bel corpo nudo perfettamente tornito che trabocca dalle stoffe. La sua figura è un’icona e simbolo di bellezza femminile grazie anche all’attività di promozione culturale fatta dallo stato francese durante l’Ottocento
Nelle prime ore dal suo ritrovamento solo quattro persone al mondo sono al corrente ma nessuna di queste ha gli strumenti per poterla comprendere e valutare. Tuttavia l’opera scatena una serie di eventi non appena viene dissotterrata, dopo migliaia di anni ne viene liberata la sua potente energia, la stessa che oggi attrae e cattura i milioni di visitatori.
Un giovane ufficiale francese Olivier Vourtier da poco arrivato sull’isola di Milo dove da anni gli scavi archeologici danno enormi risultati e inizia lui personalmente a condurre alcune operazioni di scavo finchè non incontra il contadino che sostiene di aver trovato “qualcosa”: il busto spezzato in marmo di Afrodite. Quando Voutier e con l’aiuto dei suoi marinai ricompongono la statua ne riamangono affascinati tanto da abbandonare tutti gli altri scavi in corso.
La voce del ritrovamento della dea si sparge velocemente sull’isola e i francesi rischiano di di doversi scontrare con le ostili autorità ottomane che governano l’isola, ovvero i ricchi, i proprietari terrieri e il prete ortodosso persone che rappresentavano la legge in una terra senza vere e proprie autorità centrali.
Voutier parte rassegnato non potendo portare con se la statua per le dimensioni generose della stessa contro quelle modeste della propria nave già carica di uomini e provviste (e impossibilitato a comprarla al prezzo proposto dal contadino greco).
Finchè dopo un mese un ambizioso ammiraglio ed esploratore Jules Dumont d’Urville arriva all’isola di Milo che vede e si innamora anche lui della statua della Venere ma consapevole di non poterla acquistare chiede aiuto all’ambasciatore francese convincendolo di acquistare e regalare la statua al re Luigi XVIII per rabbonirselo sapientemente. Ma quando tornano sull’isola scoprono che la Venere è pronta per imbarcarsi per la Russia. D’Urville userà tutti i mezzi possibili e immaginabili (compresa la forza) per bloccare l’affare schierando uomini armati al porto. I russi preferiscono non intromettersi e cedono la statua che viene finalmente comprata dal console francese di Costantinopoli per 750 franchi più un terzo come risarcimento.
Nel febbraio del 1821 la Venere raggiunge Parigi e il re molto malato all’epoca la regala immediatamente al Museo del Louvre.
Un riferimento alla Venere di Milo lo troviamo nel film The Dreamers di Bernardo Bertolucci in cui una meravigliosa Eva Green appare nella sua stanza con dei lunghi guanti neri su di uno sfondo scuro che, tramite un effetto ottico, sembra cancellarle le braccia.

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