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L'Ambidextre

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BD, Livre, Dessin, Peinture, Musique, Jeu Vidéo


Ros'ART'E : Georges De la Tour

Publié par Rosa Sergi sur 2 Octobre 2020, 16:01pm

Catégories : #art, #arte, #rosarte, #Rosa Sergi, #rosasergi

PENSIERO TRA LUCI ED OMBRE : GEORGES DE LA TOUR ALLA MASSIMA ESPRESSIVITA’ CON LA SUA MADDALENA PENITENTE.

Quando si parla di arte barocca non si può non pensare al suo modo naturale di riprodurre qualsiasi soggetto anche e, soprattutto, quando ad esserlo è una figura religiosa. I denominatori comuni di questo nuovo modo di fare pittura sono i contrasti tra luci ed ombre ed i significati profondi relativi alla linea sottile che esiste tra il concetto vita e morte.
Senz’altro Caravaggio ha aperto la strada a tale modus operandi, ma al suo susseguirsi ,seppure la base è sempre quella , i quadri sono meno carichi e disturbano poco lo sguardo  perché preferiscono farlo posare delicatamente sui soggetti senza essere distratti da toni troppo accesi.
Un esempio è La Maddalena Penitente di Georges De la Tour, conservato oggi al Museo del Louvre a Parigi, datato 1640 , olio su tela. Ciò su cui cade l’occhio sin da subito è la luce emanata dalla candela posta sul tavolino difronte al soggetto colto nel pieno di un’espressione intensa di pensiero. De la Tour è stato uno dei pittori francesi che più si è distinto per la sua influenza dal Caravaggismo; per cui era amante delle ambientazioni interne illuminate da una semplice luce di candela che poi comunque fu una vera e propria caratteristica tipica pittorica che si diffuse in un secondo momento in Europa. Chiaramente l’immagine che la tela riproduce è quel preciso istante in cui ci si sofferma a pensare alla vita con sì le sue gioie , ma anche la pesantezza dei fardelli che seppur non ci appartengano ce li portiamo comunque addosso ; difatti questa idea è ben identificata dai libri massicci, vecchi, polverosi e pesanti ammassati l’uno sull’altro su di un gracile tavolino. Quest’ ultimo è anch’esso una metafora del corpo della ragazza : debole, fragile e consumato , ma seppur tale carico di peso. La morte che incombe sulla vita umana. Il teschio sulle gambe rappresenta anche quasi un modo per esorcizzare tale concetto, ripreso dal vaso pieno di olio come a dire “c’è ancora olio nella mia lampada”? Perché ad un certo punto della propria vita ce lo si chiede, anche senza una ragione ben precisa; spesso è perché si ha sofferto così tanto, si ha tollerato fin troppo ; tutto questo ci induce a tali pensieri. Ella stessa medita sulla caducità delle cose terrene , il suo sguardo costante e fisso alla luce della candela intriso anche di paura; perché come l’olio si consuma la su vita scorre. Dal punto di vista invece dello schema c’è da dire che la Maddalena, il teschio e la fiamma creano un triangolo perfetto per cui l’osservatore coglie subito l’idea al centro dell’opera; appunto del sopraggiungere inevitabile della morte.

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PENSÉE ENTRE OMBRE ET LUMIÈRE : GEORGES DE LA TOUR À L'EXPRESSIVITÉ MAXIMALE AVEC SA MADELEINE PÉNITENTE.

Lorsqu'on parle d'art baroque, on ne peut s'empêcher de penser à sa façon naturelle de reproduire n'importe quel sujet également et, surtout, lorsqu'il s'agit d'une figure religieuse. Les dénominateurs communs de cette nouvelle façon de peindre sont les contrastes entre la lumière et l'ombre et les significations profondes liées à la fine ligne qui existe entre le concept de vie et de mort.
Certes, le Caravage a ouvert la voie à un tel modus operandi, mais à sa succession, bien que la base soit toujours celle-là, les tableaux sont moins chargés et dérangent peu le regard car ils préfèrent le poser délicatement sur les sujets sans se laisser distraire par des tons trop vifs.
Un exemple est La Madeleine Pénitente (à la veilleuse) de Georges De la Tour, aujourd'hui au musée du Louvre à Paris, huile sur toile datée de 1640. Ce qui attire immédiatement l'attention, c'est la lumière qui émane de la bougie placée sur la table devant le sujet pris au milieu d'une intense expression de pensée. De la Tour est l'un des peintres français qui s'est le plus distingué par son influence du caravagisme ; il était donc un amoureux des décors intérieurs éclairés par une simple bougie, ce qui était une véritable caractéristique picturale typique qui s'est répandue plus tard en Europe. Il est clair que l'image que la toile reproduit est ce moment précis où nous nous arrêtons pour penser à la vie avec ses joies, mais aussi à la lourdeur des fardeaux que nous portons toujours sur nous, même s'ils ne nous appartiennent pas ; en fait cette idée est bien identifiée par les livres massifs, vieux, poussiéreux et lourds, empilés les uns sur les autres sur une table frêle. Ce dernier est aussi une métaphore du corps de la jeune fille : faible, frêle et usé, mais tout de même lourd. La mort plane sur la vie humaine. Le crâne sur ses jambes est aussi presque une façon d'exorciser ce concept, pris dans le bocal plein d'huile comme pour dire "il y a encore de l'huile dans ma lampe" ? Parce qu'à un certain moment de sa vie, on se pose cette question, même sans raison précise ; souvent, c'est parce qu'on a tant souffert, qu'on a trop toléré ; tout cela nous amène à de telles pensées. Elle médite elle-même sur la fugacité des choses terrestres, son regard constant et fixe à la lumière de la bougie est imprégné aussi de peur ; car à mesure que l'huile se consume, sa vie s'écoule. Du point de vue du schéma, il faut dire que la Madeleine, le crâne et la flamme créent un triangle parfait pour que l'observateur saisisse immédiatement l'idée au centre de l'œuvre ; l'arrivée inévitable de la mort.

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