Ros'ART'E : Charles Trevor Garland

LETTRES D'AMOUR À L'HÔTEL DRISKILL : SAMANTHA N'EST PAS SEULEMENT DANS LE PALMARÈS DE L'HORREUR.

D'une certaine manière, tout le monde est profondément fasciné par le thème du "paranormal", surtout si celui-ci est associé à quelque chose de concret et de visible. Rien de ce qui a trait à cette sphère n'est le résultat d'effets spéciaux pour on ne sait quel but commercial ; en effet, derrière chaque objet considéré comme imprégné de ces énergies invisibles se cache une triste histoire. Aujourd'hui nous entrons dans l'hôtel Driskill, au centre d'Austin, Texas, à l'intérieur duquel s'est produit un terrible accident qui a eu pour victime une petite fille de seulement quatre ans. Samantha se trouvait dans les escaliers de la rampe menant au troisième étage lorsqu'elle est tombée accidentellement et s'est brisée la colonne vertébrale, avant de mourir quelques instants plus tard. Le propriétaire de l'hôtel a commandé une peinture à l'artiste Charles Trevor Garland afin qu'il puisse se souvenir d'elle aussi belle et douce qu'elle l'était de son vivant. On sait peu de choses sur cet artiste, si ce n'est qu'il est né en 1855 et qu'il est mort en 1906 ; il a vécu dans une période historique très agitée où se sont succédé, entre autres, la guerre de Crimée et les accords de Plombières.

Le tableau a toutes les caractéristiques de l'art romantique dans lequel l'expression et le sentiment ne manquent certainement pas et, en fait, le sujet ne parle au cœur qu'avec un regard plein d'espièglerie enfantine, de légèreté, de rêves et qui sait quelle farce elle prépare. Dans ses yeux est perceptible le rire dans lequel elle exprime toute son innocence et le désir de vivre par rapport à l'expression de la bouche qu'elle a du mal à garder immobile car elle ne peut les contenir. Le visage est comme celui d'une poupée, délicat et parfait dans sa rondeur et son harmonie sympathique. Ses cheveux blonds sont doux sur ses épaules et font ressortir la splendide robe blanche qu'elle porte, faite d'un tissu précieux avec une dentelle non envahissante qui laisse place à la légèreté, car elle est une petite fille sans accessoires qui lui collent à la taille. On ne peut s'empêcher de sourire en l'admirant, c'est presque une figure angélique qui porte avec amour ces lettres et un pompeux bouquet de fleurs aux tons chauds qui contrastent parfaitement avec sa silhouette. Bien que le fond soit typique de cette technique picturale et, par conséquent, des tons lugubres qui jaillissent du souvenir de ces temps lointains, le sujet est la lumière dans l'obscurité ; bien que placé dans un environnement sombre et fermé, il est en parfait équilibre avec la nature et il est clair que le sentiment qui en découle a un impact fort et primaire sur le spectateur. Les fleurs sont un mélange de roses et de camélias qui représentent le mieux la beauté parfaite, le temps et l'éternité, la vie et la mort. Tout le symbolisme tourne donc autour de l'ambivalence du concept de vie terrestre et céleste. Les lettres, en revanche, bien que nous vivions aujourd'hui dans une période historique évoluée du point de vue de la communication, sont le moyen et le symbole par excellence auxquels nous associons le message et quoi sinon l'amour ? Curieuses sont ses chaussures, presque de ballet, peut-être qu'elle aimait danser et, qui sait, aurait voulu devenir une danseuse dans le futur ; vraisemblablement pas par hasard derrière elle est précisément ouvert un rideau comme si elle entrait sur scène.

Ce tableau, plein d'amour et de tristesse à la fois, a fait sensation car il figure dans la liste des objets dits paranormaux. En effet, plusieurs clients de l'hôtel ont déclaré que devant ce tableau, situé dans l'escalier du troisième étage, ils ont eu des vertiges et un malaise général auxquels se sont ajoutées des manifestations de déplacement d'objets par des forces inconnues. Il est clair qu'il a été l'objet d'étude de plusieurs médiums, qui ont déclaré comme dénominateur commun que cette peinture est le moyen par lequel Samantha tente encore de communiquer avec le monde des vivants. Une histoire tragique, des événements mystérieux : néanmoins cette douce créature est restée dans le cœur de ceux qui n'ont pas pu la connaître et entendre son merveilleux rire vivant ; dans l'imaginaire collectif, il est agréable de la voir sourire et danser parmi les étoiles. 

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LETTERE D’AMORE AL DRISKILL HOTEL : SAMANTHA NON È SOLTANTO NELLA CLASSIFICA DELL’ARTE HORROR.

In qualche modo tutti quanti sono nel profondo affascinati dall’argomento “Paranormale”, soprattutto se questo è associato ad un qualcosa di concreto e visibile. Niente di tutto ciò che ha a che fare con questa sfera è frutto di effetti speciali a chissà quale fine commerciale, anzi dietro ad ogni oggetto che è stato considerato impregnato di queste energie invisibili possiede una triste storia. Oggi entriamo al Driskill Hotel, nel centro di Austin in Texas all’interno del quale è successo un terribile incidente che ha visto come vittima una bambina di soli quattro anni. Samantha si trovava su quelle scale della rampa che conduce al terzo piano quando accidentalmente cade e si rompe la spina dorsale per poi morire qualche istante dopo. Il proprietario dell’albergo commissiona un dipinto all’artista Charles Trevor Garland per poterla ricordare splendida e dolce come era in vita. Poco si sa di questo artista, soltanto che nacque nel 1855 e morì nel 1906; visse in un periodo storico assai movimentato in cui si susseguirono tra i vari eventi la guerra di Crimea e gli accordi Plombièrs.

Il dipinto presenta tutte le caratteristiche dell’arte romantica in cui di certo non manca l’espressione ed il sentimento e, difatti il soggetto parla al cuore solo con lo sguardo pieno di giocosità infantile , di leggerezza , di sogni e chissà allo studio della prossima marachella da mettere in atto. Nei suoi occhi è percettibile la risata in cui esterna tutta la sua innocenza e la voglia di vivere in relazione all’espressione della bocca che a stento riesce a tenere ferma perché non riesce a contenerla. Il volto è come quello delle bambole, delicato e perfetto nella sua paffuta e simpatica armonia. I capelli biondi sono morbidi sulle spalle e fanno risaltare l’abito splendido e candido che indossa dal tessuto pregiato con pizzi e merletti non invasivi che lasciano spazio alla leggerezza , al suo essere bambina senza accessori che stringano alla sua vita. Non si riesce a non sorridere quando la si ammira, è quasi una figura angelica che con amorevolezza porta con sé queste lettere e un pomposo mazzo di fiori dai toni caldi in perfetto contrasto con la sua figura. Sebbene lo sfondo sia tipico di questa tecnica pittorica e, perciò dalle tinte fosche che scaturisce dalla memoria di quei tempi lontani , il soggetto è luce nel buio; seppure collocata in un ambiente scuro e chiuso si trova in perfetto equilibrio con la natura e chiaramente il sentimento che ne deriva ha un forte e primario impatto con lo spettatore. I fiori rappresentati sono un misto tra rose e camelie che meglio rappresentano la perfetta bellezza , tempo ed eternità , vita e morte. Tutto il simbolismo ruota, pertanto, attorno all’ambivalenza del concetto di vita terrena e celeste. Le lettere d’altra parte , pur noi vivendo adesso un periodo storico evoluto dal punto di vista della comunicazione, sono il mezzo ed il simbolo per eccellenza con cui si associa il messaggio e quale se non d’amore? Curiose le sue scarpette, quasi da danza classica, forse le piaceva ballare e chissà avrebbe voluto divenire una ballerina in futuro, non a caso forse dietro di lei è aperto un sipario da dove sta entrando in scena sul palcoscenico.

Questo quadro ricco d’amore e di tristezza al tempo stesso, ha suscitato un certo scalpore perché è nella classifica degli oggetti cosiddetti tramite dal punto di vista paranormale poiché diversi ospiti dell’hotel hanno affermato che davanti a questo dipinto , collocato nella scala del terzo piano, hanno avuto capogiri e malesseri generali a cui si sono aggiunte manifestazioni di spostamento di oggetti da forze sconosciute. Chiaramente fu oggetto di studio di diversi Medium, i quali affermarono a denominatore comune che questo quadro è il mezzo con cui Samantha cerca di comunicare ancora con il mondo dei vivi. Una storia tragica, eventi misteriosi, ma ciò nonostante questa dolce creatura è rimasta nel cuore di chi non l’ha potuta conoscere e udire la sua meravigliosa risata dal vivo; nell’immaginario collettivo è bello poterla vedere sorridere e danzare tra le stelle.

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