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L'Ambidextre

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BD, Livre, Dessin, Peinture, Musique, Jeu Vidéo


Ros'ART'E : Alexandre Cabanel

Publié par Rosa Sergi sur 11 Février 2021, 11:40am

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NYMPHÉ ET PAN : L'AMOUR TOUJOURS - MYTHE ENTRE OMBRE ET LUMIÈRE

Huile sur toile - H. 243,0 ; L. 142,0 cm

Alexandre Cabanel était un peintre français d'une certaine profondeur, dont le style était loin du naturalisme et de l'impressionnisme. Critiqué par beaucoup, particulièrement méprisé par Edouard Manet, il se consacra fortement au genre du portrait et, parmi ses élèves, on se souvient de trois des plus célèbres : Pierre Auguste Cot, Fernand Lematte et Henri Regnault. Le tableau que nous analysons aujourd'hui est "Nymphe enlevée par un faune", peint en 1860 et actuellement au Palais des Beaux Arts de Lille en France. Bien que la scène soit l'une des plus classiques et des plus évocatrices, nous devons également ajouter que les deux protagonistes sont l'emblème métaphorique du contraste existant dans le sentiment d'amour, qui se divise en deux plateaux de la balance : dans le premier, il y a la pureté, l'innocence, le sens de la modestie silencieuse tandis que dans l'autre, les plaisirs de la chair et ce qui est généralement de nature intimidante.

La toile aux tons frais représente le moment où le Faune, dans une sorte de danse, tente de séduire et de faire sienne la Nymphe, elle se laisse emporter et leurs corps s'entremêlent de manière sinueuse en mettant en valeur les contrastes de couleurs du fond : le bleu du ciel - la pureté et le noir ombrageux du feuillage - le plaisir de l'instinct. Même s'il est rude, il essaie de la serrer contre lui avec une certaine grâce, en la faisant s'allonger sur un tissu à la consistance presque crémeuse pour ne pas gâcher cette beauté. La nymphe et le faune sont deux créatures mythologiques qui peuvent "coexister" dans un seul individu comme une sorte de Tao intérieur lié à la sphère naturelle de l'instinct. Elle, une créature immortelle d'une beauté et d'une délicatesse indescriptibles, source de caresses amoureuses, une jeune fille presque céleste qui danse dans la nature et coexiste avec la fraîcheur et la clarté des eaux, l'épanouissement de la Nature elle-même, l'incarnation de l'amour ; Lui, créature mondaine, fruit du dieu Hermès et de la nymphe Driope, n'est pas placé à l'Olympe, mais se retrouve errant dans les montagnes d'Arcadie. Il est le seul dieu à avoir un mythe sur sa mort raconté dans le "De Defectum" de Pétrarque. Son domaine englobe des forêts non touchées par l'homme, la chaleur qui fait éclater les graines endormies de la vie, bien qu'il soit reconnu comme ayant un côté sombre. Nous lisons beaucoup d'histoires sur le sujet, sans parler des poèmes, des œuvres sur fond onirique dans un certain sens, mais en réalité il y a un rejet derrière ; même Claude Debussy a composé en 1913 la pièce "Syrinx" pour flûte qui fait référence à la belle nymphe d'eau d'Arcadie (fille de Ladon, le dieu des rivières) qui échappe aux pièges de Pan en se transformant en roseau qui joue dans le vent pour lequel il a inventé l'instrument de musique qui porte son nom.

En conclusion, ce sont deux figures qui ne s'effaceront jamais en termes de symbolisme, donc dans un certain sens nous continuerons à les rendre toutes deux immortelles, même si ce n'est qu'en visitant des lieux naturels que nous évoquerons toujours l'image de cet amour sacré - profane qui nous a fascinés pendant des siècles.

 

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NYMPHÉ ET PAN : L’AMOUR TOUJOURS – MITO TRA LUCI ED OMBRE.

Alexandre Cabanel fu un pittore francese di un certo spessore, di cui lo stile era lontano dal Naturalismo e dall’Impressionismo. Criticato da molti, soprattutto disprezzato da Edouard Manet, ciò a cui si dedicò fortemente fu il genere ritrattista e, tra i suoi allievi ne ricordiamo tre tra i più famosi : Pierre Auguste Cot, Fernand Lematte ed Henri Regnault. Il dipinto oggetto di analisi odierna è quello de “La Ninfa rapita da un Fauno” realizzato nel 1860, conservato oggi al Palais des Beaux Arts de Lille – Francia. Sebbene la scena sia una tra le più classiche ed evocative ; c’è anche da aggiungere che i due protagonisti sono l’emblema metaforico se vogliamo di quel contrasto esistente nel sentimento amoroso che si divide sui due piatti della bilancia : all’interno del primo si ha la purezza, l’innocenza, il senso del pudore silenzioso mentre nell’altro i piaceri della carne e ciò che generalmente è di natura intimidatoria.

La tela dai toni freschi rappresenta il momento in cui il Fauno in una sorta di danza cerca di sedurre e fare sua la Ninfa, lei si lascia travolgere e i loro corpi si intrecciano sinuosi dando risalto ai contrasti di colore sullo sfondo : azzurro del cielo – purezza e il nero ombroso del fogliame – piacere dell’istinto. Lui anche se rude cerca di stringerla a sé con una certa grazia facendola adagiare su un telo dalla consistenza quasi cremosa per non sciupare cotanta bellezza.Sia la Ninfa che il Fauno sono due creature mitologiche che entrambe possono “coesistere” in un unico individuo come una sorta di Tao interiore legato alla sfera naturale dell’istinto. Lei, una creatura immortale dalla bellezza e delicatezza indescrivibile, fonte di amorevoli carezze, una fanciulla quasi celestiale che danza in natura e coesiste con la freschezza e la limpidezza delle acque, lo sbocciare della Natura stessa, l’incarnazione dell’amore ; Lui una creatura mondana ,frutto del dio Ermes e della ninfa Driope, non è collocata nell’Olimpo , ma si ritrova a vagare per i monti dell’Arcadia ed è l’unico dio con un mito sulla sua morte raccontato nel “De Defectum” di Petrarca. Il suo dominio comprende le foreste inviolate dal tocco umano, il calore che fa esplodere di vita i semi addormentati, anche se gli si riconosce il suo lato oscuro. Si leggono molti racconti a tema, per non parlare delle poesie, delle opere a sfondo onirico in un certo senso, ma in realtà dietro si cela un rifiuto; addirittura Claude Debussy nel 1913 compose il pezzo “Syrinx” per flauto che fa riferimento alla bellissima Ninfa dell’acqua di Arcadia (figlia di Ladone, il dio dei fiumi) che sfugge alle insidie di Pan trasformandosi in una canna che suona al vento per cui egli inventa lo strumento musicale che porta il suo nome.

In conclusione , sono due figure che non tramonteranno mai in termini di simbolismo per cui in un certo senso continueremo a renderli immortali entrambi, anche solo visitando luoghi naturali evocheremo sempre l’immagine di quell’amor sacro – profano che ci affascina da secoli.

 

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